Coin de lecture, les audios livres

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Comme je vous l’avais déjà dis, par manque de temps et passant quelques heures par semaine, je me suis mis au audio livre. Dans un premier temps sans y croire. Car j’ai réalisé ma première tentative durant l’un de mes deux travailles, mais sans grand succès dans un premier temps.
J’ai réalisé une second tentative mais cette fois dans la voiture. J’ai bien apprécié la lecture et le roman également. J’ai donc écouté « le mur de lave » de Arnaldur Indriason, lu par Jean Mac Delhausse. Un polar Islandais, je me suis mis au romancier venu du froid. Après avoir aimer le livre, je me suis décidé à attaquer un second ouvrage. Cette fois d’un autre auteur et d’un autre lecteur, un recueil de nouvelle de Stephen King. Il a fallu que je tende l’oreille dans ma voiture pour bien entendre le lecteur.

J’ai été déçu. Alors je suis retourné à la médiathèque, je devrais avouer que j’ai envoyé ma femme pour aller chercher un autre tome du même lecteur.

Me revoici donc entrain de lire un autre audio livre du même auteur et surtout du même lecteur.

Je ferai qu’une conclusion importante. Même si vous aimez un livre ou un auteur, pensez que si vous voulez le prendre et le lire en audio livre. Il faut toujours choisir plus son livre à son lecteur.

Je donne ici qu’un avis personnel.

Le gardien (chapitre 13)

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Adoph Wiso se leva et sortit de la salle du trône, la porte se referma derrière lui. Il entendit juste après que la porte se fut referée derrière lui, il put percevoir le brouhaha de la discussion, sans rien comprendre.

Le roi, d’un mouvement de main, ordonna au serviteur de mettre en place une grande table et des chaises confortables. Les domestiques se retirèrent juste après. Par la seule force de sa pensée il plaça son trône au bout de la table. Une dizaine de personnes présentes prirent place également. Chaque représentant disposait d’un homme derrière lui pour le conseiller.

  • Vous avez tous entendu le rapport du duc Adoph Wiso ?
  • Oui firent-ils tous en cœur.
  • Vous pensez que les gardiens sont de retour ? demanda le gobelin qui avait du mal à rester assis.

Le roi le regarda droit dans les yeux, le gobelin ne baissa pas yeux.

  • Ici, sans oreilles indiscrètes, nous n’avons pas besoin de nos titres, nos prénoms suffise fit le roi.
  • Parfait, Argalius, je sais que vous êtes le roi, mais vous devez nous donner des réponses claires. Des gardiens ont-ils survécu ? Demanda l’alps.
  • Aux dernières informations, aucun n’a survécu à la bataille. Seuls certains trolls et des alliés des gardiens. Vous pouvez nous le confirmer Lupak.

Le roi regarda le vampire qui resta impassible, des centaines d’années d’existence lui avaient appris à ne rien laisser transparaître. Le jour de la bataille contre les trolls qui ravageaient une grande partie des montagnes et du pays des humains, il commandait les vampires qui avaient accepté une alliance. Cette alliance contre nature s’expliquait par la destruction d’un nombre important de villages que le clan des vampires utilisait comme garde manger. Pour défendre leurs ressources alimentaires, les vampires avaient formé une armée et donné le commandement à Lupak, du fait de son âge. A cette époque reculée, ce dernier venait de fêter ses deux mille ans. La bataille avait décimé la vie aux trois quarts des vampires présents. Il ne savait pas comment il avait lui-même pu survivre. Il s’était réveillé au milieu des morts avec des blessures si importantes qu’aucun être normalement constitué n’aurait pu survivre. Lupak avait fait le tour du champ de bataille pour constater l’ampleur des pertes. Un grand nombre de corps de gardiens gisaient au milieu des carcasses des trolls. Des vampires, il restait que des tas de cendres par ci par-là.

  • J’y étais répondit Lupak, je n’ai vu aucun gardien vivant ni même blessé sur le champ de bataille.
  • Vous êtes sûr de vous ?

L’alps avait posé la question sur un ton violent, sans aucun respect pour Lupak. Le vampire resta de marbre, mais Lupak se promit qu’à la moindre occasion, il lui ferait payer ses paroles en le tuant.

  • Calmez-vous Cnut, ordonna Argulius. Les elfes ne doivent pas rentrer en conflit avec les vampires, nous avons eu suffisamment de mal à nous fédérer contre notre commun.
  • Et qui est notre ennemi ? demanda un humain. Nous ne sommes en guerre contre personne pourtant.
  • Baron Tristan De Valla, je ne vais pas encore devoir m’expliquer ?

Argalius s’était levé pour répondre à son interlocuteur. Il voulait paraître plus imposant. Il était le roi, même si ses principaux conseillers se considéraient comme légitime pour revendiquer une partie de son pouvoir qu’ils avaient tous aidé à avoir.

  • Votre peuple, les gobelins, les orcs, les vampires, les elfes, nous vivons tous dans des régions régulés.
  • Les terres que nous contrôlons sont les plus pauvres et les plus désolées de tous les continents, cela n’est pas une nouveauté, admit Triatan. La famine nous guette chaque année.
  • Cela a été notre première politique : cesser nos querelles afin de préserver nos maigres ressources continua le gobelin.

L’orc qui était à ses cotés acquiesça d’un grognement sourd.

  • Deux solutions s’offrent à nous, poursuivit le roi. Les autres royaumes, nous pouvons les attaquer pour augmenter nos terres. Chacun ici sapera les ressources d’un royaume en vue de l’affaiblir avant une déclaration de guerre. Bien sûr, ouvrir un portail sur l’autre monde et le conquérir permettra de s’approprier toutes les richesses et récupérer des nouveaux savoir que nous pourrions utiliser dans notre monde pour mettre nos ennemis à nos pieds.

Argalius tapa du poing sur la table.

  • Maintenant, pour éviter de tout perdre, nous allons unir nos forces ensemble pour potentiellement répondre à ces deux problématiques.
  • Et comment faire, demanda Cnut.
  • En exploitant toutes les compétences spécifiques de vos hommes et des différentes espèces, vous pouvez former des équipes qui travailleront jour et nuit. Donc je ne veux aucun retard dans la recherche d’au portail. Sans vous remettre en cause Lupak, mais pour plus de sureté, faîtes marcher vos réseaux d’espionnage. Nous devons savoir si un ou plusieurs gardiens sont toujours vivants ou si une personne se ferait passer pour un gardien.

Le gardien (chapitre 12)

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  • Il faut peut être vous motiver pour réussir à ouvrir un portail, voir plusieurs.
  • Mais, Majesté, je ne sais pas qui a pu refermer la porte dimensionnelle, personne n’a des pouvoirs assez forts pour le faire ! L’ordre des mages Y’ourg, avec les elfes, sont les personnes qui maîtrisent la magie à un niveau supérieur. Dans notre monde, il existe des sorciers pouvant rivaliser avec eux, mais ils sont rares. Par contre, dans l’autre monde, c’est impossible de trouver des personnes avec des pouvoirs magiques importants.
  • Et comment savez vous cela ? demanda l’alps.

Le duc dévisagea le roi avec insistance, il ne savait pas s’il devait répondre directement à cette créature ou attendre l’autorisation du roi.

  • On vous a posé une question, répondez ! Ordonna le roi.
  • Les elfes n’ont plus aucun contact avec l’autre monde de puis de nombreuses années. Seul un sorcier ou un magicien d’une certaine importance y arrivent.
  • Et vous avez d’autres sources d’information que les elfes ? Interrogea le l’alps.
  • Les mages Y’ourg ont tenté de rentrer en contact avec des personnes utilisant la magie de l’autre monde sans grand résultat.
  • Vous pouvez être plus précis ? Lui pria le vampire, tout d’un coup intéressé par la conversation.
  • Les mages ont pu parler avec des petits mages et sorciers sans grand pouvoir. Les informations ont été très confuses et bizarres. Ils parlent de machines, de pays, de gouvernements. Nous n’avons pas tout compris.

Le vampire sourit et laissa apparaitre ses canines ? Adoph ne sut s’il devait se lever pour fuir ou attendre la morsure et mourir.

  • C’est bien ce que nous pensions, nous les vampires. L’autre monde a abandonné les anciennes croyances et s’est tourné vers la science et la technique, la magie n’existe pratiquement plus, poursuivit le vampire
  • Alors pourquoi n’arrivons nous pas à entrer dans l’autre monde ? Nous avons fais plusieurs tentative sans succès, déplora le roi.
  • Il reste une caste chargée de réguler les flux entre les mondes et afin de prévoir toute invasion informa l’alps.
  • Vous parlez des gardiens, intervint le duc, tout heureux de prendre part à la conversation.
  • Oui, tout à fait, je sais très bien. Ils ont disparu voilà des dizaines d’années depuis la grande bataille contre les trolls. Les derniers se sont sacrifiés en terrassant les dernières lignes ennemies.

Après ses mots, l’alps retourna dans l’ombre ainsi que le vampire.

  • Seigneur, une légende prétend que l’un d’eux aurait survécu à cette bataille, dit le duc.
  • Ils sont tous morts et si un seul a survécu, il doit être mort et enterré depuis des années. Vous pouvez vous retirer pria le roi d’un ton sec.

le gardien (chapitre 11)

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  • Les elfes sont toujours en train de ressasser leurs souvenirs, ils écrivent des livres, tiennent des archives, qu’ils ne consultent jamais, sourit le roi.

Adolph attendit quelques secondes avant de poursuivre. Il ne voulait pas se montrer impoli et subir le courroux du monarque.

  • Le mage m’a prévenu qu’il pouvait ouvrir un portail entre deux mondes.
  • Sois plus clair, il a dit quoi exactement ?

Le duc sortit de sa ceinture une petite feuille de papier froissée et entreprit la lecture.

  • Nous sommes arrivés sur le site. Une forte présence magique sur place. Je pense pouvoir ouvrir un passage entre les deux univers. Par contre, même en puisant toute la magie du site, je pourrais juste passer avec mon escorte, il faudra que je trouve un moyen de la rouvrir pour faire passer une avant garde.
  • C’est tout s’étonna le roi ?
  • Oui Mon Seigneur. Après ce message, j’ai dépêché sur place 500 hommes pour former une tête de pont.
  • Et ? Qui commandait ces hommes ? Je veux son rapport tout de suite.
  • Je suis ici pour cela, Majesté. Sachant que cette mission allait vous tenir particulièrement à cœur, je me suis mis à la tête de ce corps expéditionnaire.
  • Alors, j’attends, Duc.
  • Le mage nous a attendu pour ouvrir le portail, il est passé avec sa garde en nous précisant que nous devions nous préparer à passer quand il allait envoyer un homme. Mais rien de vivant à repasser le portail. Quand il s’est rouvert, des corps de gobelins nous sont littéralement tombés dessus, puis leurs armes, et tout s’est refermé d’un coup, sans avoir revus le mage.

Le roi avait les mains crispées sur les accoudoirs du trône. Il était prêt à exploser. Tous les convives de la salle de trône s’étaient rapprochés pour mieux écouter le rapport d’Adolph. Le roi recouvrit son calme. Il fit signe à deux ombres de s’approcher de lui. Quand ils passèrent devant la lumière et Adolph Wiso put voir le visage d’un alps, un elfe noir, avec une peau était d’un gris proche du charbon et ces yeux laiteux. Le second inspira encore plus d’effroi au duc. Ses deux canines saillantes et sa pâleur faisaient du second conseiller un seigneur de la nuit, un vampire.